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  • Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora. Ce blog est un espace d'échanges et d'informations citoyennes en faveur de la mise sur pied d'un Etat de droit au Cameroun
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1 janvier 2020

Vœux de nouvel an du CODE au peuple Camerounais: Paul Biya est seul comptable du chaos installé au Cameroun

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Camerounaises, Camerounais, chers compatriotes, 2019 s’achève, le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE), toutes les antennes insurrectionnelles réunies, sommes heureux de vous présenter nos meilleurs vœux pour l’année 2020.

Nous savons aussi que plusieurs d’entre vous souffrent dans leur quotidien, rendu miséreux par une politique incohérente ou sont malades et abandonnés à eux-mêmes dans le mépris total d’un gouvernement défaillant.

Le CODE voudrait dire à nos compatriotes qui sont dans cette situation, qu’ils doivent rester debout et dignes. Car le Cameroun appartient à une grande Nation de culture, de persévérance et les turpitudes du moment ne doivent pas nous éloigner de notre attachement des uns envers les autres. Ce qui nous lie est plus fort que ce qui nous divise. Autour des mains rassemblées, nous sommes plus forts.

L’année 2019 s’achève sous de très mauvais auspices pour notre pays.

A cause de la gestion chaotique du pouvoir en place, notre pays est devenu en Afrique centrale un pays de moquerie où tout va à reculons. Car la souffrance humaine et la crise sociale se côtoient dans un quotidien de plus en plus invivable.

2019, ce fut l’année des mauvais choix : le choix de la répression du peuple couplée d’une justice aux ordres. L’organe judiciaire ferme les yeux sur les actes de musellement de la parole et les atteintes aux droits de l’Homme perpétrés par un pouvoir qui use d’un barbarisme hors norme.

2019, fut l’année du choix de l’impunité qui laisse libre court à une mauvaise gestion financière qui plébiscite les voleurs et les corrupteurs.

2019, fut l’année de la continuité dans les mêmes erreurs, dans les mêmes pratiques dilapidatrices des fonds publics au détriment d’une politique coordonnée de développement en associant les aspirations profondes des Camerounais.

2019, fut l'année du summum de la dérive dictatoriale du pouvoir en place suite à la répression et l'embastillement aveugle du peuple qui n'aspire qu'à une société juste et égalitaire. Pour reprendre Nelson Mandela, "Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses préjugés".

Le choix du CODE, c’est celui d’une école juste et égalitaire pour tous les enfants du Cameroun. Il n’y a pas de meilleur viatique que l’éducation et la formation de qualité pour préparer notre jeunesse à dominer l’adversité et baliser la voie de la réussite.

Chers compatriotes, le Cameroun s’enfonce inexorablement dans une crise politique dans laquelle les positions se cristallisent dangereusement et ce ne sont pas les manœuvres politiciennes orchestrées par le pouvoir avec certains sbires en perte de repères qui arrangeront la situation, bien au contraire.

La situation est grave. Le Cameroun est malade. Nous voulons vous rassurer de notre engagement et de notre détermination à nous battre résolument jusqu’à l’aboutissement de notre combat démocratique pour le départ de Paul Biya.

Ensemble, nous ne pouvons plus et nous ne devons plus continuer d’accepter que l’on bafoue notre souveraineté ou que l’on nous dépouille, en toute impunité, de notre honneur et de notre dignité de citoyens camerounais.

Nous devons reprendre en main notre pays pour le conduire résolument vers de meilleures destinées et ce ne sont pas les menaces et les intimidations de toutes sortes, exercées sur les opposants et les membres de leurs familles, les répressions policières, les entraves aux libertés publiques et individuelles, la confiscation des médias de service public au profit exclusif du RDPC, la mise au pas à outrance de l’Administration publique qui nous en empêcheront ; car ils sont autant de méfaits qui ne peuvent garantir ni la paix civile et sociale, ni le développement harmonieux du Cameroun, et nous avons l’obligation de tirer la sonnette d’alarme.

Gardons à l’esprit que les grandes victoires ne sont pas faciles.

Le CODE ne le dira jamais assez : c’est Paul Biya qui a fait de l’Extrême-nord du Cameroun un terrain de prédilection pour les terroristes.
Le régime au pouvoir a-t-il mis en œuvre une stratégie contre cette barbarie qui se trame à ciel ouvert ? Quelles sont les mesures prises pour renforcer la sécurité des populations camerounaises ? Les camerounais se sentent-ils en paix chez eux ? Les frontières camerounaises ne sont-elles toujours pas aussi poreuses ? Ce sont des questions auxquelles le régime au pouvoir de notre pays ne peut répondre, car le bien être des populations n’est pas sa priorité.

Une fois de plus, le CODE exprime sa gratitude à nos vaillants soldats engagés au front, qui se battent au prix de leur vie pour que la République ne soit pas abandonnée entre les mains de ces criminels de Boko Haram.

Aussi, chers compatriotes, il ne faut pas céder aux discours tendancieux et fantaisistes, car il n’y aura pas d’élections législatives et municipales libres et transparentes au Cameroun en février 2020

En s'entêtant à organiser des élections locales au Cameroun au moment où la situation dans le NOSO n'est guère reluisante, Paul Biya devra être seul comptable du chaos qu'il a installé au Cameroun depuis son accession au pouvoir.

Quel genre d’élections voulons-nous organiser quand la population n’est pas identifiée formellement et de manière professionnelle, rigoureuse et administrative ? Quel genre d’élections voulons-nous organiser quand l’Etat est totalement défaillant , quand le code électoral est taillé à la mesure du pouvoir en place? Quel genre d’élections voulons-nous organiser quand il y a plus de 3000 de morts, plus de 12 000 Camerounaises et Camerounais déplacés et exilés à l'étranger? Quel genre d’élections voulons-nous organiser quand le terrorisme est officiellement installé dans les régions anglophones et une partie du grand nord? Quel genre d’élections voulons-nous organiser quand le pouvoir illégitime au pouvoir a décidé de tuer son peuple et d’instaurer le terrorisme d’Etat pour se maintenir au pouvoir ? Un peuple grand et digne ne peut pas accepter de faire chez lui ce que les autres peuples et nations dignes et libres ne peuvent pas faire chez eux.

La sortie de crise dans les régions anglophones exige un dialogue inclusif diligenté par une personnalité neutre et l’émergence d’une nouvelle classe politique des visionnaires et missionnaires politiques qui ne s’éternisent pas au pouvoir.

Toutes les conditions idoines doivent être remplies avant l’organisation des bonnes élections au Cameroun. Diriger, c’est savoir anticiper, c’est savoir lire les signes des temps.

Il est temps de mettre fin à la tragédie des fonctionnaires et ouvriers politiques qui s’éternisent inutilement au pouvoir. La politique est avant tout une vision assortie d’une mission. Notre vision est de bâtir avec notre peuple un Cameroun nouveau. Il faut ainsi préparer la porte de sortie appropriée pour Mr Paul Biya et ses sbires.

Nous devons tous nous mobiliser pour mettre fin au système des ouvriers et fonctionnaires politiques, sans vision pertinente pour le pays, qui s’accrochent au pouvoir pour leurs intérêts personnels et égoïstes

L’année 2020 sera l’année d’une mobilisation inattendue pour la reconnaissance du génocide au NOSO au niveau international. La justice sera rendue à tous nos martyrs et héros, car un peuple qui oublie ses morts est un peuple d’office mort et écarté de l’histoire des nations libres, stables et prospères.

Chers compatriotes, le combat que nous menons est noble. Il doit nous permettre de restaurer la démocratie et le pluralisme politique dans notre pays ; il doit nous conduire vers la mise en place d’un véritable Etat de droit, qui sache protéger les droits et encadrer les devoirs des citoyens ; il doit faire du Cameroun une République moderne, dépouillée des oripeaux du tribalisme, du népotisme, de la délation et du clientélisme politique. Ce combat vaut la peine d’être mené.

Notre engagement politique, vous l’avez compris a un sens. Il consiste à faire du Cameroun un pays qui accorde la chance à tous les citoyens et qui sache récompenser les mérites.

D’ores et déjà nous invitons le peuple camerounais, les leaders d’opinion, les syndicats, les organisations de la société civile, les confessions religieuses et toutes les autres forces vives de la nation à la mobilisation pour mettre un terme à cette situation honteuse pour notre pays et inadmissible pour chacun de nous.

Paul Biya devra comprendre que les peuples muselés oublient mais, ne pardonnent pas.

Bonne et heureuse année 2020 à tous et à toutes

Fait à Bruxelles le 1er janvier 2020

Pour le CODE Kadji Elie, Président

Courriel : comitedecoordinationcode@yahoo.fr 

Site web : http://www.lecode.canalblog.com 

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