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Le C O D E
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  • Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora. Ce blog est un espace d'échanges et d'informations citoyennes en faveur de la mise sur pied d'un Etat de droit au Cameroun
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6 mai 2007

Charte constitutionnelle, présentation et Historique du CODE

Le CODE fonde sa conviction sur la nécessité d'un changement politique profond, radical et immédiat au Cameroun. De ce fait, le CODE pense qu'il est illusoire de croire qu’un changement véritable au Cameroun est possible avec le régime Biya au pouvoir.

A partir de ce constat, et

Considérant le refus répété de Paul  Biya, président né accidentellement d’une chirurgie constitutionnelle en 1982, de quitter le pouvoir dans la paix pour garantir la stabilité,

Considérant la déclaration de Paul Biya en 2004, annonçant aux journalistes après l’annonce de sa fausse mort à Genève, qu’il sera encore au pouvoir pour les vingt prochaines années,

Considérant l’amendement de la Loi Fondamentale qui donne désormais à Paul Biya et sa Famille le droit de vie ou de mort sur le Peuple Camerounais

Considérant que l’espoir suscité par l’ouverture démocratique en 1990 a vite tourné au cauchemar, à cause des manœuvres criminelles et antipatriotiques d’un homme qui a profondément divisé les Camerounais selon leur appartenance ethnique, mettant en péril la stabilité de notre pays

Considérant que les gouvernements camerounais successifs, de même que les hiérarchies des armées, de la police et des services de renseignement sont entièrement contrôlées par des membres antipatriotes de l’ethnie de Paul Biya

Considérant que l’écrasante majorité des filles et fils de cette ethnie ne profite nullement des milliards pillés par une poignée d’irresponsables qui vit dans une opulence insultante, entourée de part et d’autre par un océan de misère.

Considérant la décadence du tissu économique du Cameroun, qui se traduit notamment par le pillage et la fermeture successifs des banques et des sociétés d’état, les prêts bancaires non remboursés, la protection et l’impunité dont bénéficient les voleurs, lesquels ont réduit le Cameroun en un Etat indigent, par l’exode massif des capitaux vers des paradis fiscaux internationaux

Considérant l’aveu public de Mr Robert Messi, ancien directeur général de la SCB (Société Camerounaise des Banques) aujourd’hui en faillite, qui avait accusé directement le couple Biya d’être impliqué dans le pillage et la faillite de cette banque qui était un joyau et un motif de fierté nationale,

Considérant la violence politique d’un Etat voyou, qui assassine et viole les élèves dans les écoles et les étudiants sur les campus, se livrent aux enlèvements et la disparition de jeunes Camerounais, et dont la brutalité a réduit le peuple Camerounais en un peuple attentiste qui subit sans réagir les crimes de ceux qui sont censés les protéger,

Considérant la faillite et la collusion flagrante de l’opposition institutionnelle dont les membres complotent avec le pouvoir pour prolonger l’agonie du peuple camerounais,

Considérant que cette faillite et cette collusion de l’opposition institutionnelle sont en grande partie à l’origine de la perte de confiance des Camerounais aux hommes politiques

Considérant l’incapacité notoire de Paul Biya à trouver une solution adéquate au problème Anglophone, malgré la bonne volonté de l’élite Anglophone qui, déçue par l’arrogance congénitale d’un régime fourbe, a opté pour la sécession, mettant ainsi en péril l’unité nationale

Considérant la politique de l’absentéisme  qui a fait perdre au Cameroun son aura et son prestige sur la scène régionale et internationale

Convaincu que les Camerounais ne peuvent plus supporter l'infâme misère et la déshumanisation qu'impose la présence de Biya à la tête du pays,

Convaincu que les Camerounais ne peuvent pas se permettre de perpétuer la présence du système Biya au Cameroun, même après le départ de Biya, même si ce départ était organisé  par Biya lui-même,

Et fort de ce constat douloureux

Un groupe de patriotes qui partagent la même détermination à combattre et à démanteler le régime Biya par tous les moyens, s'est réuni à Bruxelles en Belgique pour créer un mouvement politique de Libération Populaire nommé « Collectif des Organisations Démocratiques et patriotiques des Camerounais de la Diaspora », en abrégé CODE.

Le CODE se donne comme priorité absolue le départ immédiat de Biya par tous les moyens possibles. Le Mouvement se veut inclusif et pluriethnique. Il est ouvert à tous les Camerounais de tous bords politiques sans distinction de sexe, de religion ou d'ethnie.

Le CODE vise à la construction d'une unité nationale véritable, et à l'instauration d'une démocratie véritable,  transparente et responsable au Cameroun.
Le CODE est donc prêt à travailler avec tous les Camerounais et amis du Cameroun qui souhaitent l'instauration dans ce pays d'un véritable état de droit dont le but principal serait de veiller au bien-être général et individuel du peuple Camerounais, dans le respect de son droit à l'autodétermination, à la liberté d'expression, au développement économique et aux autres libertés définies par la charte universelle des droits de l'Homme et les Conventions et Traités internationaux

Le CODE se donne pour priorité, une fois les Camerounais débarrassés de la dictature Biyaiste, d’arrêter, de traduire en justice et d’envoyer en prison tous ceux qui ont été coupables de pillages des fonds publics, de détournement de fonds publics par le non remboursement des prêts contractés auprès des Banques et tous ceux qui, dans les cercles du pouvoir, ont le sang des Camerounais sur la main

Notre objectif n’étant pas de gouverner le Cameroun, mais de chasser Paul Biya et sa clique de corrompus, les membres du Comité Exécutif du CODE, les membres de base et les responsables des différents organes du Mouvement s'interdisent d'accepter tout poste politique au Cameroun. Notre but, en tant que Mouvement de Libération, est de parvenir au changement en suscitant par un éveil de la conscience populaire, la conviction que le bien-être du Cameroun et des Camerounais passe inévitablement par la chute du système Biya. Le CODE cherche également à faire prendre conscience au pouvoir qu'une paix durable au Cameroun ne sera assurée que si Biya et son gouvernement faisaient montre de civisme et d'amour pour la patrie en partant volontairement du pouvoir pour laisser le soin de sortir notre pays du marasme socio-économique, politique et culturel à de vrais patriotes.

Par conséquent, le CODE soutient toute initiative, pacifique ou autre, dont le but est d'assurer le départ immédiat de Paul Biya du pouvoir.

Télécharger l'intégralité de la Charte constitutionnelle

du Code ici (PDF)>>> Charte_constitutionnelle_provisoire_du_CODE

 

Une brève présentation du CODE

Le Collectif des organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise, en abrégé CODE, est officiellement né le 08 décembre 2003 à Bruxelles, à l’initiative de jeunes progressistes Camerounais et avec comme membres fondateurs des organisations progressistes camerounaises. Il répondait ainsi à la volonté des membres fondateurs de fédérer toutes les forces patriotiques de la diaspora camerounaise et de contribuer plus efficacement à la lutte du peuple camerounais pour l'instauration d'une véritable démocratie au Cameroun et pour l’amélioration de ses conditions de vie. Le CODE est une organisation de droit belge, une association sans but lucratif, enregistrée au Moniteur belge depuis le 31 mai 2007.
Depuis décembre 2003, le CODE a déployé une campagne d’information, préférentiellement dans et vers l’Union Européenne, et de mobilisation de la diaspora camerounaise dans ce combat qui est le leur. Le CODE a ainsi rencontré plusieurs fois les autorités européennes.
Le CODE a également organisé plusieurs manifestations, rencontres, séances d’information, et débats en rapport avec la situation des droits humains au Cameroun, en soutien à des personnalités ou des groupes locaux qui œuvrent pour le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Lors des émeutes de février 2008 au cours desquelles plus de 200 personnes ont trouvé la mort en 3 jours, le CODE a été nommément ciblé par le régime de M. Biya. En effet, sur les antennes de Radio France Internationale, un dignitaire du régime, membre du Bureau politique de l’ex-parti unique toujours au pouvoir, avait accusé nommément le CODE d’être à l’origine de ces émeutes, ce qui fut démenti par le secrétaire exécutif du CODE sur les mêmes antennes. C’est dans ce contexte que, alors même que la situation était redevenue calme, M. Jacques Tiwa, expert-comptable directeur d’un cabinet de comptabilité et membre du Conseil National de la Résistance (organisation fondatrice et membre du CODE), a été abattu à bout portant et en pleine rue, le 28 février par des hommes en tenue, alors qu’il sortait de chez lui pour effectuer une course. Aucune enquête n’a jusqu’à présent été diligentée pour éclairer les circonstances de cet assassinat.
Lors de la visite de M. Paul Biya en France en juillet 2009, alors que les services de presse respectifs n’avaient pas annoncés ces questions à l’agenda, le CODE a réussi à mettre les questions des droits de l’homme et de la démocratie à l’agenda de la rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et son hôte camerounais. Le président français a ainsi appelé officiellement son hôte à faire plus « d’efforts » pour la démocratie et les droits de l’homme.
Le CODE continue de lutter pour le respect des droits humains, l’avènement d’une véritable démocratie au Cameroun et l’élévation du niveau de vie social, économique et politique des Camerounais.

 

BON à SAVOIR 

 

 

Historique du CODE

 

Le CODE est né le 08 décembre 2003 de la volonté de quelques jeunes progressistes camerounais et amis du Cameroun, réunis au Centre culturel Fréderico Garcia Lorca de Bruxelles. Les organisations fondatrices telles, le Conseil National de la Résistance / Mouvement Um Nyobiste (CNR/MUN), de la Ligue Camerounaise des Droits d’Homme et de Ligue belgo-africaine pour le rétablissement en Afrique des libertés fondamentales (LIBERAL) ont décidé de féderer toutes les forces patriotiques de la diaspora camerounaise pour contribuer à la lutte de notre peuple pour le renversement du régime antipopulaire au pouvoir et pour l'instauration d'un véritable changement démocratique au Cameroun.

 

La Charte prévoit que le Secrétaire Executif du CODE, qui en est le dépositaire, le garant et surtout le Porte Parole , soit désigné par consensus, par la majorité des membres, et ceci pour une durée de (6) six mois renouvelables. Le premier secrétaire exécutif fut Monsieur Tene Sop dès la création du CODE à Bruxelles en 2003, porté aux commandes du Collectif.

 

Suite à un refus de céder son siège ( pour un mandat légal de 6 mois) après 4 ans passés à la tête du CODE (De 2003 a 2007),Téné Sop décida de claquer la porte du CODE. Il sera suivi par l'UPC.

Le 5 mai 2007, le CODE, dans sa majorité s'est réunie à Louvain La Neuve, et a mis sur pied un nouveau Bureau. Et ce bureau a ainsi demandé et obtenu la légalisation du CODE en Belgique depuis lors, sous la forme d'une organisation internationale avec pour Président Brice Nitcheu

 

Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le 20 septembre 2014 à Bruxelles, les membres statutaires et fondateurs du CODE, conformément à la loi belge sur les associations, ont tenu au terme de leurs travaux de refondation de cette organisation de lutte pour la démocratisation du Cameroun, à porter au public les votes, décisions et résolutions suivantes :

 

1) Elie KADJI est élu Président du CODE pour les cinq prochaines années.
2) Evarist MOHBEU est élu secrétaire général
3) Marcel TCHANGUE est élu Secrétaire National à l’Organisation du CODE pour les cinq prochaines années.
4) Christine EKESSI est élue Trésorière Nationale du CODE 5) ROUFAOU OUMAROU est élu Secrétaire à la Communication
6) Delphine Fouda,Kamegni Simplice, Tchamo Oscar sont élus Conseillers
7) Agnès Mefodjuiko est élue Secrétaire National chargée des Affaires Féminines
8)Le Président et le Secrétaire National à l’Organisation désigneront collégialement les autres membres de leur Bureau.

 

Brice Nitcheu, absent à cette rencontre cruciale statutaire, hostile au changement à la tête du CODE tout comme son prédécesseur Tene Sop a lui aussi claqué la porte.

 

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