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17 août 2020

Le CODE réclame une fois de plus justice après la mort du journaliste Samuel Wazizi

Justice_For_Wazizi_CODE

Le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE) est extrêmement préoccupé par le décès du journaliste Samuel Wazizi incarcéré et décédé dans les circonstances troubles le 17 août 2019.

Samuel Wazizi, 35 ans, de son vrai nom, Samuel Ajiekah Abuwe, journaliste d'expression anglaise à la CHILLEN MUZIK AND TELEVISION (CMTV) de Buea, interpellé le 2 août 2019 a été incarcéré dans les locaux de la police de Muea avant d'être exfiltré pour une destination inconnue. Il est décédé le 17 août 2019 (Date communiquée par les autorités Camerounaises) lors de sa détention dans une prison secrète de Yaoundé.

Le ministère camerounais de la Défense a affirmé récemment que le journaliste est décédé le 17 août - soit 14 jours après son arrestation - des suites d’une septicémie sévère, à l’hôpital militaire de Yaoundé.

Ce 17 août 2020, un an après le décès de Wazizi, le CODE continue à s'interroger sur les circonstances de sa disparition. Pourquoi un délai de 10 mois a-t-il été nécessaire pour révéler son décès ? Pourquoi alors avoir, depuis, laissé son avocat se présenter quatorze fois devant la justice si Samuel Wazizi était déjà mort ?

Reporters sans frontières avait consulté plusieurs photos du journaliste prises à Yaoundé le 13 août 2019. « Il y présente de nombreuses blessures et inflammations au niveau d’un pied, d’une main et d’une épaule qui permettent légitimement de soupçonner des actes de torture infligés dans les jours précédents ».

Les autorités camerounaises étaient responsables de sa vie et de sa sécurité pendant sa détention et doivent fournir un compte-rendu complet des circonstances de sa détention et de sa mort.

Le 5 juin, l’ambassadeur de France au Cameroun a déclaré aux médias que le président Paul Biya lui avait assuré qu’une enquête serait ouverte sur la mort de Wazizi.

Pour le CODE, en vertu des droits national et international des droits de l’Homme, les autorités camerounaises ont l’obligation d’établir les responsabilités pour chaque décès survenu en détention.

Comme nous l’avons dit dans l’une de nos précédentes sorties sur le même sujet, pour le CODE, le fait de ne pas enquêter et de poursuivre les responsables violerait les obligations du Cameroun de protéger les personnes contre la détention arbitraire et la privation de vie et de fournir un recours efficace

Le CODE exige du gouvernement camerounais,la mise sur pied d'une commission d'enquête indépendante, impartiale et qu’elle inclue les organisations de la société civile crédibles.

Le CODE invite les organisations nationales et internationales de promotion des droits humains d'engager une campagne internationale pour la sécurité et la liberté d’exercice des journalistes au Cameroun et contre l’impunité des responsables des violations et intimidations recensées par plusieurs organisations de la société civile camerounaises.

Fait à Bruxelles le 17/08/2020

Pour la Cellule opérationnelle d'alertes

Ophilia Bih

http://lecode.canalblog.com
comitedecoordinationcode@yahoo.fr

Ampliation :
- Presse nationale et internationale
- Présidence de la république du Cameroun
- Partis politiques camerounais
- Organisations nationales et internationales de défense et de promotion des droits humains
- Organisations de défense des droits des journalistes

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