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  • Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora. Ce blog est un espace d'échanges et d'informations citoyennes en faveur de la mise sur pied d'un Etat de droit au Cameroun
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24 mai 2007

Le Cameroun que combat le CODE

Thierry_Amougou__Comm_aux_Comptes_du_CODECollectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise (CODE) ASBL
Avenue des Sept Bonniers, 321
1190 Bruxelles

Le Cameroun que combat le CODE est celui où :

1. Après « l’événement traumatisme » que fut la colonisation allemande, britannique et française, le peuple, pris en otage par le régime Ahidjo-Biya n’a pas vu ses conditions de vie s’améliorer.

2.  Une clique au pouvoir s’enrichit de façon insolente et illicite alors que les masses laborieuses croupissent dans une misère sans cesse croissante.

3. La société civile devient très souvent l’acolyte du pouvoir en place qu’elle ne contrôle plus.

4. Les enseignants et les paysans sont dévalorisés et déclassés sur l’échelle des valeurs nationales au bénéfice des armées qui protègent la dictature en place et de la « feymania » que tolère le système corrompu.

5. L’armée fait plus peur aux populations qu’elle ne les rassure.

6. Les barons du pouvoir sont entrain d’acheter toutes les terres dans les campagnes et deviennent les plus grands agriculteurs du pays avec de l’argent public.

7. Il est devenu plus rentable d’être « feyman » ou policier que de faire ses études ou de travailler honnêtement pour gagner sa vie.

8. Les victoires des lions indomptables sont devenues les seuls moments de fierté nationale.

9. Malgré tous les succès sportifs du pays, les infrastructures dont disposent les sportifs sont des pièces de musée qui font la honte du pays.

10. Le système « D » (débrouillardise) est plus légitime dans la promotion du bien-être des populations que les gouvernements successifs de Biya et les institutions nationales.

11. Les femmes à compétence égale que les hommes subissent encore des inégalités de traitement dans tous les domaines du simple fait d’être du sexe dit faible.

12. Le taux de chômage  élevé de jeunes diplômés est devenu normal alors que les mêmes vieillards se succèdent aux postes de responsabilité.

13.  Il existe un nombre pléthorique de ministres sans atteindre aucun résultat en matière de développement.

14. La corruption, les trafics d’influence, les détournements de deniers publics et le favoritisme sont devenus la règle et la gestion saine et équitable de la chose publique, l’exception.

15.  Les concours donnant accès aux grandes écoles font l’objet d’un clientélisme et d’un marchandage honteux clouant le mérite au pilori.

16. L’accès au biens et services essentiels (eau, électricité, santé, éducation, nutrition…) n’est pas garanti aux populations par le pouvoir en place.

17. Certaines villes, en l’occurrence Douala, sont abandonnées par les investissements publics à cause des opinions politiques de leurs populations.

18.  Certaines localités étaient mieux loties en infrastructures en période coloniale que maintenant.

19. Les dirigeants postcoloniaux ont pris la place des colonisateurs (privilèges exorbitants, impunité, protection par l’armée, relayeurs des sectes et des puissances occidentales…) et ont pour seul projet celui de s’éterniser au pouvoir.

20.  De nombreux intellectuels ont démissionné de leur fonction critique et de questionnement du système Biya pour devenir des accompagnateurs et des griots de celui-ci. Ils ne sont plus « l’intelligentsia-éclairée-guide des masses » mais des fossoyeurs du pays.

21.  L’opposition politique n’existe que de nom et fait équipe avec le système Biya pour l’intérêt  personnel de ses leaders et leurs familles.

22.  La démocratie n’existe que de façon formelle sans se transformer en réalité dans les faits.

23.  Les élections sont constamment truquées et ne représentent pas l’avis du peuple.

24.  Les Prisons son remplies de prisonniers politiques (Titus Edzoa, Engo Désiré…).

25.  La démocratie reste un slogan légitimant le pouvoir en place sans devenir un moyen (instrument) pour l’émancipation du peuple camerounais.

26.  Les jeunes Camerounais sans espoirs ne rêvent plus leur vie dans leur pays mais à l’étranger où certains deviennent sans papiers, trouvent la mort dans des embarcations de fortune ou alors deviennent des réfugiés politiques.

27.  Les dirigeants se félicitent parce que le pays passe du rang de pays à revenu intermédiaire à celui de pays pauvre très endetté (PPTE).

28.  Des complots sont ourdis par les motivations tribales du pouvoir en place afin d’empêcher des fils du pays de prendre part aux privatisations des entreprises publiques.

29.  Aucun projet de développement cohérent n’est élaboré par le régime en place.

30.  Seuls « les effets d’aubaine » (pipeline Tchad-Cameroun, ressources des PPTE) et non les actions volontariste du pouvoir en place occupent l’actualité économique nationale.

31.  Le pays et ses dirigeants sont totalement absents de la scène internationale africaine et mondiale.

32.  Les pouvoirs publics sont incapables de trouver une stratégie nationale pour protéger l’autonomie énergétique du pays et éviter la privatisation de la SNEC et de la SONEL.

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